Isolation de la maison
Vous qui rêviez de construire votre maison, vous avez maintenant vos plans en mains!
Bien sûr, vous souhaitez avoir un foyer confortable: chaud en hiver, frais en été.
Or qui dit chaleur ou fraîcheur dit énergie, et l’énergie est une ressource précieuse, à conserver le mieux possible!
C’est ici qu’une bonne isolation entre en jeu.
Lisez ce qu’en dit la SCHL !
Pour un confort et un rendement optimal, prévoyez d’investir 3 à 5% de votre budget de construction à l’isolation.
Au fil des ans, une isolation bien planifiée s’avère un excellent investissement!
De plus, cet investissement a la particularité d’offrir un rendement très spécial puisqu’il comporte non pas un, non pas deux, mais bien trois volets:
- un confort immédiat
- des économies à long terme
- une garantie accrue de santé à long terme*
(*Grâce à une meilleure qualité de l’air.)
Selon de vieilles légendes urbaines, l’isolation serait un simple rituel vide de sens. Comme beaucoup de légendes, ce préjugé ne tient plus la route, aujourd’hui: la « science de l’isolation » a connu d’importants développements et des améliorations majeures depuis quelques décennies.
Au contraire, une isolation bâclée ou mal planifiée – en plus d’être peu écologique (gaspillage de ressources) – entraîne des désagréments constants en termes de confort et d’importants coûts de chauffage et de climatisation.
Sans compter ce qui arrive le jour où l’on décide de corriger la situation: tout le monde le sait, il est toujours moins coûteux de bien faire un travail dès la première fois!
Depuis 2012, l’isolation thermique fait d’ailleurs l’objet de nouvelles normes.
En réalité, avec son enveloppe, son étanchéité, son isolation et sa ventilation, votre maison forme un véritable système où tout se tient.
Le principe de l’isolation est simple à résumer (et un peu plus complexe à mettre en application): pour protéger la structure contre les infiltrations, on doit assurer la continuité de l’étanchéité de la structure.
Bref, chaque élément compte!
Pour obtenir le confort désiré, vous devez donc vous livrer à exercice de planification et de conception rigoureux. En effet, vous n’aurez pas de deuxième chance de partir à zéro!
Des choix s’imposent donc, notamment en ce qui concerne:
- les isolants
- la manière de les appliquer
Vos décisions auront des conséquences directes sur:
- la santé des occupants
- leur confort
- les frais de chauffage et de climatisation (tout au long de la durée de vie de l’habitation)
Nous préconisons l’application de deux isolants en particulier:
- de l’uréthane, ou du polyuréthane giclé de Type 2 pour l’isolation thermique, notamment pour:
- les solives de rive
- les murs de fondation
- les dalles de sous-sol
- les endroits difficiles à atteindre
- de la cellulose pour:
- l’isolation thermique du toit
- l’insonorisation des plafonds – et des murs, au besoin
Voici un programme d’isolation type qui pourrait s’avérer fort intéressant, si vous avez des objectifs précis en termes de confort, de santé et de rentabilité.
- Solives de rive: uréthane, 3.5 po
- Murs de fondation: uréthane, 2.5 po
- Dalles: uréthane (protection contre le radon incluse), 2.0 po
- Pare-air
- Laine isolante
- Pare-vapeur
- Scellant acoustique
- Uréthane giclé de Type 2 (solives de rive du rez-de-chaussée)
- Cellulose soufflée.
Contactez-nous pour d’autres options performantes.
Avant d’entreprendre un projet de rénovation, il est conseillé d’établir vos objectifs de confort, de santé et d’économie.
Quelques symptômes courants de déficiences en matière d’isolation:
- des murs ou des planchers froids
- des mouvements d’air frais
- des coûts de chauffage élevés
- de la condensation sur les murs ou les fenêtres
- des glaçons sur le bord du toit
Selon la SCHL, les fuites d’air se situent le plus souvent au plafond et dans les solives de rive.
L’ensemble des fuites d’air combinées, pour une maison moyenne, peut équivaloir à une ouverture béante de 10 pouces par 10 pouces!
Résultat: inconfort et frais de chauffage accrus, auxquels peuvent s’ajouter, à long terme, des problèmes encore plus sérieux, notamment à cause de l’humidité, qui peut se condenser à l’intérieur des murs et propager des moisissures.
Des tests permettent de déterminer les niveaux de moisissure et d’infiltration d’air et d’humidité.
Le test d’infiltrométrie fait d’ailleurs partie d’une évaluation énergétique professionnelle. Mené avec des appareils spécialisés, il permet de mesurer l’étanchéité de votre maison, c’est-à-dire la quantité d’air qui transite de l’extérieur vers l’intérieur. Même s’il n’est pas obligatoire en fonction des nouvelles normes de la RBQ, ce test est fortement recommandé.
Le niveau souhaitable: 2,5 changements d’air à l’heure et moins.
Notez qu’il existe des subventions pour les rénovations.
Aussi voir: des murs, du sous-sol et des fondations, du plancher et du plafond, de la toiture et du grenier et l’isolation à l’uréthane.